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Ça promet tout ça!
![]() Mais c'est pas possible, c'est Emile Louis ce mec!?
Je vous préviens, si je le vois conduire un bus, j'appelle les flics!! Brunehault - Remise des prix - Saumur 2023 |
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Bruno, j'ai le bouquin sur les paras du D DAY ![]() ![]() « Pour la bravoure dont ils ont su faire preuve à des moments de leur vie, il est des hommes qui méritent un respect indéfectible et une admiration éternelle » Guy de Maupassant
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![]() Lieutenant ![]() |
Merci Jean-Michel, je l'ai aussi, et il est très bien,
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Salut Bruno! Si tu veux vraiment coller au secteur de Hiesville, secteur choisi pour l’atterrissage des planeurs tu peux également représenter ton véhicule au sein du II. Abteilung de l’Artillerie-Regiment 191 ou de la 91 division d'infanterie qui avaient une batterie de canons et des hommes dans ce coin là. Si tu as besoin de photos des lieux tu me dis c'est juste derrière chez moi. Pour les soldats US je privilégierais la 101st Airborne dont c'est plus la Drop Zone mais un ou deux hommes de la 82 avec les gars de la 101st relaterait très bien la réalité des premiers jours d'engagement. |
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![]() Lieutenant ![]() |
Merci Olivier,
![]() Merci pour les infos sur les unités Allemande, car je ne sais pas encore quel camouflage choisir, ni quels marquages mettre sur le véhicule. Idem pour la couleur intérieur. J'ai vu du gris, mais aussi du dunkelgelb, et je préfèrerai cette couleur plus claire à l'intérieur, avec un 3 tons comme camouflage. Si tu as des infos , je suis preneur; pour les photos aussi, ![]() Merci, ![]() ![]() |
Salut à tous,
Quant à moi, idem, je n'en suis pas encore à décider quels marquages je vais mettre sur la M8, donc ça laisse le temps de réfléchir, je m'adapterai à toi Bruno. Pour la M8, la première chose qui me vient là tout de suite c'est que c'est un véhicule peu vu, il suffit de regarder sur le forum (deux au 1/35 et un au 1/72) ![]() ![]() Comme à mon habitude, un petit historique pour commencer et bien apréhender le véhicule. 1- Histoire : La campagne de France de mai, juin 1940 et l’importance prise par les blindés fut un choc pour de nombreuses armées. Aux Etats-Unis, l’armée fit du combat antichar un élément important de sa doctrine et créa le Tank Destroyer Command. Elle chercha alors à se procurer un canon antichar mobile, mais le premier véhicule réalisé, le M6 Gun Motor Carriage, en fait un camion 3/4-ton avec un canon de 37 mm sur le plateau arrière, se révèla peu satisfaisant. L’U.S. Army Ordnance Department lanca donc en juillet 1941 un appel d’offres pour un chasseur de char léger, dont l’aspect était déjà défini dans les grandes lignes : un camion 6x4 disposant d’une tourelle armée d’un canon de 37 mm et d’une mitrailleuse de 7,62 mm, une autre mitrailleuse de même calibre en proue et un blindage capable de résister à des balles de 12,7 mm à l’avant et 7,62 mm sur les côtés, pour un poids maximal de cinq tonnes.Trois offres furent retenues pour la poursuite du développement : d’abord le T22 de Ford et le T23 de Fargo, une filiale de Chrysler en octobre 1941, puis, le 23 janvier 1942, le T43, renommé ultérieurement T21, de Studebaker. Les trois prototypes étaient d’ailleurs très semblables. Les Américains réalisèrent cependant à cette date que le canon de 37 mm n’était pas adapté au combat contre les chars modernes et le programme fut réorienté vers la production d’une automitrailleuse de reconnaissance à la place d’un chasseur de char léger. Ford fut le premier à livrer un prototype, dont les essais débutèrent le 16 mars 1942 à Aberdeen, avant de se poursuivre à Fort Knox à partir du 19 mars. Ces derniers furent peu satisfaisants mais le besoin d’un nouveau véhicule était urgent, le T22 fut donc accepté le 21 avril 1942, sans attendre la livraison des T21 et T23. Les tests ayant toutefois mis en évidence un certain nombre de défauts, une nouvelle version, dite T22E2, fut mise au point dans les mois qui suivirent, celle-ci prenant le 22 juin 1942 la désignation officielle « Light Armored Car, M8 ». Le choix du M8 ne fit pas l’unanimité. La cavalerie notamment, l’un de ses principaux destinataire, le trouvait trop lourd, trop lent et trop peu performant en tout-terrain. L’insatisfaction augmenta encore en octobre 1942, lorsque, suivant les recommandations d’une commission, dite Palmer Board, l’état-major décida d’imposer le M8 comme unique automitrailleuse pour l’ensemble des forces armées. Cette décision permettait de faciliter la logistique, mais suscita la grogne des forces blindées, qui trouvaient, eux, le M8 trop léger, bien qu’ils rejoignent l’avis de la cavalerie sur la faiblesse du véhicule en tout-terrain. La presse finit par s’emparer de ces controverses et le M8 fit l’objet à partir de juin 1943 d’articles hostiles, notamment dans le New York Times. De leur côté, les Britanniques, à qui le M8 avait été proposé dans le cadre du prêt-bail, préférèrent se tourner vers d’autres modèles, comme le Staghound, dès mai 1942. le Dodge M6 Gun Motor Carriage ![]() Le T21 ![]() Le T22 ![]() Le T23 ![]() Le T22E2 ![]() 2- Production et améliorations : Bien qu’une commande de 5 000 M8 ait été passée dès le 1er mai 1942, avant même la fin des essais du T22E2, il fallut près d’un an avant que la production puisse débuter, en raison de désaccords entre Ford et le gouvernement américain sur les termes du contrat. De fait, la production ne débuta qu’en mars 1943, d’abord à l’usine Ford de Saint-Paul, puis à celle de Chicago à partir du mois de mai. À cette date, le M8 n’était cependant pas encore accepté pour le service et ce ne fut que le 21 août 1943 que l’Armored Force Board, après avoir passé l’été à tester le véhicule, le reconnut apte à entrer en service. En cours de production, les ingénieurs de Ford cherchaient toujours une solution aux problèmes récurrents de suspension rencontrés par le M8. À cette fin, des modifications furent effectuées sur deux exemplaires à partir de septembre 1943 et aboutissèrent en septembre 1944 au M8E1, dont les suspensions à ressorts à lames étaient remplacées par des barres de torsion. Cette modification ne fut finalement pas retenue, mais les recherches effectuées permirent d’introduire au cours de 1943 quelques améliorations au niveau des suspensions. En parallèle, le développement d’un remplaçant commenca dès 1943, avec une proposition de Studebacker, le T27, et une de Chevrolet, le T28. Les deux prototypes furent livrés à l’automne 1943 et testés jusqu’à l’été 1944. Ces essais montrèrent qu’ils étaient tous deux supérieurs au M8, avec un net avantage pour le T28, qui fut adopté sous le nom de Light Armored Car M38 en décembre 1944. Toutefois, l’U.S. Army considèra à cette date qu’elle n’avait plus besoin d’un tel véhicule et ne commanda aucun exemplaire du M38, qui ne fut ainsi pas produit. De son côté, la production du M8 prit fin en juin 1945 après que 8 523 M8 aient été assemblés dans les usines Ford Motor Company de Chicago (2126 ex.) et de saint Paul, Minnesota (6397 ex.). Via la loi du prêt-bail, 1 000 unités furent livrées au Royaume-Uni, à la France et au Brésil. Le T27 ![]() Le T28 ![]() 3- Mission : Les cavalry reconnaissance troops (équivalentes aux compagnies) affectées aux divisions d'infanterie et les cavalry reconnaissance squadrons (équivalents aux bataillons) affectées aux divisions blindées ou indépendants, et utilisés sous la direction d'un commandant de division ou de corps, servaient d'« yeux et d'oreilles », et cela requérait vitesse et agilité. Lors d’offensives, les reconnaissance troops et squadrons devaient prendre contact avec les forces ennemies le plus tôt possible, c’est à dire, identifier les unités hostiles, rendre compte de leur force, de leur composition, de leur disposition, de leurs mouvements et maintenir le contact par la suite. Lors des retraites, la cavalerie servait souvent de force de filtrage pour les unités principales. 4- Performance opérationnelle : Le M8 n'était pas adapté pour le combat offensif et sa puissance de feu n'était adéquate que contre des véhicules ennemis légers et de l'infanterie. Avec seulement la coque non blindée servant de blindage au sol, le M8 était particulièrement vulnérable aux mines. L'autre inconvénient du véhicule était une mobilité limitée sur des terrains boueux ou accidentés ou dans des zones très boisées. L'utilisation de roues, plutôt que de chenilles lui donnait une pression au sol plus élevée, ce qui nuisait à ses performances hors route sur de tels terrains. Les unités de cavalerie blindée préféraient utiliser les jeeps dans ces environnements. Un grand rayon de braquage, un débattement limité des roues et des différentiels ouverts limitaient également sa mobilité tout-terrain. Cela conduisit à utiliser le véhicule principalement sur les routes et sentiers existants, où il devenait vulnérable aux embuscades. À l’inverse, les performances du M8 sur les surfaces dures étaient exceptionnelles, le véhicule ayant une longue autonomie et capable de maintenir constamment sa vitesse de pointe de 89 km/h. De plus, en tant que véhicule à roues, le M8 était généralement plus fiable que les véhicules à chenilles de taille similaire, nécessitant beaucoup moins d’entretien et de soutien logistique. 5- Description : Blindage : Le blindage du M8 était mince, mais il offrait à l'équipage une protection contre les tirs d'armes légères et les éclats d'obus, suffisamment pour que le véhicule puisse mener à bien sa mission principale de reconnaissance. L'épaisseur du blindage frontal incliné variait de 13 à 19 mm. Le blindage latéral et arrière de la coque, également incliné mais légèrement moins que l'avant, avait une épaisseur de 9,5 mm. Le blindage supérieur avait une épaisseur de 6,4 mm, comme le plancher. La tourelle était comparativement mieux protégée que la coque, avec une épaisseur de 19 mm, et un toit de 6,4 mm. Le bouclier du canon moulé et arrondi avait une épaisseur uniforme de 25 mm. Armement : Le M8 était équipé d'un canon M6 de 37 mm avec viseur télescopique M70D et d'une mitrailleuse Browning de 7,62 mm montée coaxialement dans un masque moulé d'une seule pièce et actionnée au pied, le tout dans une tourelle soudée en partie ouverte sur le dessus. Le premier véhicule de production était également armé d’une mitrailleuse Browning M2 de 12,7 mm et d’une de 7,62 mm montées sur pivot sur le toit de la tourelle dans le but d’assurer la défense antiaérienne. Toutefois, si la cavalerie avait exprimé le besoin d’un tel armement, le Tank Destroyer Command de son côté le déclara inutile et il ne fut pas incorporé à la production définitive. Un débat houleux s’ensuivit entre les différents utilisateurs, auxquels se joignirent les services du train, puis à la question de l’armement s’ajouta celle de la monture. Pendant plusieurs mois des dispositions furent discutées, négociées, prises avant d’être annulées, avec pour effet qu’en avril 1944 les M8 étaient toujours produits sans cet armement. Sur le terrain pourtant, la M2 avait fait la preuve de son efficacité, c’est pourquoi les unités de cavalerie entreprirent elles-mêmes de monter une M2 sur des supports improvisés. Le véhicule transportait 80 obus de 37 mm (16 dans la tourelle et 64 dans un râtelier à munitions dans le compartiment droit) lorsqu'il était équipé d'une seule radio. Les véhicules équipés d'une deuxième radio ne transportaient que les 16 obus de tourelle. Certaines unités résolurent ce problème en découpant le râtelier de munitions principal et en rangeant 18 obus dans chaque compartiment latéral, sous les radios. Cela portait le nombre d’obus à 52. Une autre modification (la plus courante) impliquait la fabrication (toujours à partir du râtelier de munitions principal mis au rebut) d'un bac de 43 obus à placer derrière le siège du conducteur, et d'un rond de 20 obus fixé à l'encadrement du panier de tourelle. Cela augmentait la capacité jusqu'à 79 obus. Trois types d’obus furent employés : le M63 explosif, la boîte à mitraille M2 et le M51B1 ou B2 perforant. Ce dernier était toutefois peu employé du fait que lorsque le M8 arriva dans les unités en 1943, son canon de 37 mm était déjà largement obsolète contre la plupart des véhicules blindés allemands. Les munitions pour mitrailleuses se composaient de 1 500 cartouches de calibre 30 et de 400 cartouches de calibre 50. De plus, le véhicule transportait un mélange de six grenades à fragmentation Mk 2, 6 grenades offensives MK 3, quatre grenades fumigènes et quatre carabines M1 pour l'équipage, ainsi que six mines antichar M1. Equipage : L'équipage de quatre personnes comprenait un commandant (qui faisait également office de chargeur), un tireur, un chauffeur et un opérateur radio (qui pouvait également faire office de chauffeur). Le conducteur et l'opérateur radio étaient assis dans la partie avant de la coque, tandis que le commandant et le tireur étaient assis dans la tourelle, le commandant étant assis à droite et le tireur à gauche. Moteur : Le M8 était propulsé par un moteur à essence six cylindres en ligne Hercules modèle JXD de 110 CV, ce qui lui donnait une vitesse de pointe de 89 km/h sur route et de 51 km/h en tout-terrain. Le M8 pesait 7 400 kg entièrement chargé avec l'équipement et l'équipage. Avec un réservoir de carburant de 200 litres, il avait une autonomie sur route de 320 à 640 km et de 160 à 400 km en tout-terrain. Les réservoirs de carburants étaient auto-obturants. Comme souvent dans l’armée américaine, le train de roulement d’une conception assez classique réutilisait des composants issus de véhicules civils au lieu de pièces spécifiquement conçues pour le véhicule. Le Hercules JXD fonctionnait plus silencieusement que les autres moteurs de puissance comparable, ce qui aidait le M8 à conserver un élément de surprise et réduire les chances d'être entendu par l'ennemi. Pour cette raison, les voitures blindées M8 de la Troisième Armée de Patton étaient connues sous le nom de « fantômes de Patton », car elles étaient difficiles à détecter. Alors que les spécifications initiales ne demandaient qu’un 6x4, le M8 était un véhicule 6x6, les trois essieux Timken servant à la propulsion. Radio : En principe tous les M8 auraient dû être équipés du nouveau modèle de radio SCR-508, mais ces nouveaux équipements étant peu nombreux, les premiers véhicules reçurent souvent un émetteur SCR-193 et un récepteur SCR-312 à la place. La SCR-508 était installée dans un renfoncement de la caisse à la gauche du tireur. C’était une radio courte portée conçue pour être assez simple d’emploi, afin de pouvoir être utilisée pour la communication entre les véhicules d’une même unité sans avoir besoin d’un spécialiste pour la manipuler. Les véhicules de cavalerie emportaient une deuxième radio installée à la place du casier à obus, à droite du chef de char. Il s’agissait d’une SCR-506 FM destinée à communiquer avec l’échelon supérieur. De même, certains véhicules opérant avec les bataillons de chasseurs de chars étaient équipés de SCR-608 et 610 pour une meilleure compatibilité, ces unités employant généralement ce type de radio. L’usage ayant montré que les radios vidaient trop rapidement les batteries lorsque le moteur était éteint, un générateur auxiliaire Little Joe fut installé à partir d’octobre 1944 pour permettre l’utilisation des radios sans devoir laisser tourner le moteur en permanence. 6- Service opérationnel : Le M8 entra en service au combat avec les Alliés lors de l'invasion de l’Italie en 1943. Il était spécialement conçu pour servir de principal véhicule de combat de commandement et de communication de base pour les troupes de reconnaissance de la cavalerie américaine. Il fut ensuite utilisé par l'armée américaine en Italie, dans le nord-ouest de l'Europe et dans le Pacifique. Dans ce dernier théâtre d'opérations, il fut principalement utilisé à Okinawa et aux Philippines, et fut même utilisé dans son rôle initial de chasseur de chars, car la plupart des chars japonais avaient un blindage vulnérable à son canon de 37 mm. Plus de 1 000 exemplaires furent fournis via prêt-bail aux alliés des États-Unis ; le Royaume-Uni qui le rebaptisa Greyhound, la France libre et le Brésil. Sur le théâtre européen, le M8 reçut un accueil mitigé. Ses performances sur route étaient généralement bonnes et il était suffisamment bien armé et blindé pour les missions de reconnaissance. Au contraire, le rayon de braquage était jugé trop large et le moteur était considéré comme sous-alimenté, rencontrant régulièrement des problèmes tels qu'une surchauffe due à un fonctionnement continu à puissance élevée et/ou des ouïes de ventilation obstruées par des équipements personnels stockés à l'arrière du véhicule. Un grand nombre étaient régulièrement en réparation, ce qui valait au véhicule la réputation de peu fiable. La mobilité hors route, en particulier sur les sols meubles comme la boue ou la neige, était médiocre c’est pourquoi dans les terrains montagneux de l'Italie et pendant l'hiver du nord-ouest de l'Europe, la M8 était plus ou moins limitée aux routes, ce qui réduisait considérablement sa valeur en tant que véhicule de reconnaissance. Il était également très vulnérable aux mines terrestres. En février 1944, un kit de blindage supplémentaire fut conçu pour fournir 1/4 de pouce (6,35 mm) supplémentaire de blindage ventral afin de réduire la vulnérabilité aux mines terrestres. Certains équipages plaçaient des sacs de sable sur le plancher pour compenser sa finesse. Un autre problème était que les commandants utilisaient souvent leurs escadrons de reconnaissance pour des missions d'appui-feu, pour lesquelles le M8 à faible blindage était mal adapté. Lorsqu'il rencontrait des unités blindées de reconnaissance allemandes, le M8 pouvait facilement pénétrer leur blindage grâce à son canon de 37 mm. À l’inverse, son propre blindage mince était vulnérable aux canons automatiques de 20 mm dont étaient équipés les véhicules de reconnaissance allemands. En raison de problèmes de mobilité avec le M8, notamment en ce qui concernait sa suspension, le Special Armored Vehicle Board de l'armée américaine recommanda le développement d'un nouveau véhicule blindé à six roues qui correspondait aux dimensions et à la taille du M8 mais était équipé d'une suspension articulée à ressorts indépendants. Deux prototypes, le T27 développé par Studebaker et le T28 conçu par Chevrolet furent testés par les États-Unis et également examinés par les forces armées britanniques. Bien que le T28 ait été standardisé sous le nom de M38 et prêt à la production par Ford, le nouveau programme de véhicules blindés fut mis de côté puis définitivement annulé en raison de la fin de la guerre. La flotte de véhicules blindés M8 et M20 déjà disponible était alors considérée comme plus que suffisante. 7- Après-guerre : Après la guerre, la plupart des M8 et M20 restant en service aux États-Unis furent affectés à l'un des cinq régiments de cavalerie blindée restants au début des années 1950. Les autres furent utilisés par le corps de police militaire, qui les déploya pendant la guerre de Corée pour la garde,les installations statiques et les escortes de prisonniers. Ces véhicules furent ensuite donnés au tout nouveau régiment de cavalerie blindée de l'armée de la République de Corée. Tous les M8 et M20 de l'armée américaine furent retirés du service actif en raison de leur âge et de leur obsolescence croissante peu après la guerre de Corée. La majorité des véhicules mis hors service furent ensuite expédiés à l'étranger pour aider diverses armées, en particulier le corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient, à l'exception d'un petit nombre qui furent conservés par les unités de la Garde nationale, puis achetés par les services de police et modifiés à des fins anti-émeutes. De nombreux M8 et M20 furent considérés comme excédentaires et donnés ou vendus à divers pays, notamment dans le cadre du Programme d'assistance militaire étrangère (MAP) comme la France, la Belgique, le Cameroun, Chypre, l'Éthiopie, le Salvador, le Guatemala, la Colombie, le Brésil, Haïti, la Jamaïque, le Maroc, le Venezuela, le Zaïre et de nombreux autres pays. C’est toutefois la France qui se révéla être le plus gros utilisateur du M8 dans les décennies suivant la Seconde Guerre mondiale. Le véhicule fut employé en grande quantité pendant la guerre d’Indochine et la guerre d’Algérie. Il ne commenca à être retiré du service au profit de l’Engin blindé de reconnaissance (EBR) qu’en 1956. L’armée vietnamienne récupèra une partie des engins français en 1954 et les utilisa pendant la guerre du Viêt Nam, des exemplaires supplémentaires étant encore fournis par les États-Unis. La disponibilité et le faible coût du M8 l’amenèrent enfin à entrer dans l’inventaire des armées de nombreux pays dans le monde entier dans les années 1960 et 1970. Il se retrouva ainsi souvent dans des conflits de basse intensité et des guerres civiles, notamment en Afrique et en Amérique du Sud. La diffusion du M8 dans de nombreuses armées à partir des années 1960 entraîna l’apparition d’un grand nombre de variantes basées soit sur des modifications locales, soit sur des kits vendus par des entreprises d’armement. La firme américaine NAPCO proposait ainsi une autre motorisation avec un moteur Diesel ou le remplacement du canon de 37 mm par un lance-missiles TOW. De son côté, l’entreprise française EFAB mit sur le marché un kit de remplacement de la tourelle d’origine par celle de l’AML 90. 8 - Variantes : M20 : Dès le mois de décembre 1942, des variantes du M8 étaient prévues. Parmi celles-ci se trouvaient notamment le véhicule blindé de commandement T26 et le transport de troupe T20. Finalement, les spécifications pour ces deux véhicules étant similaires, ils furent fusionnés en un seul sous la dénomination de Armored Utility Car T26. Le T26 fut reconnu bon pour le service le 18 février 1943 sous le nom de M10. Toutefois, ce code étant déjà utilisé par le M10 Wolverine, il fut changé en M20 lorsque le véhicule fut accepté comme standard le 6 mai 1943 et la production débuta en juillet 1943 à l’usine Ford de Chicago. La production du M20 s’acheva en juin 1945 avec un total de 3 791 exemplaires produits. Le M20 se présentait sous la forme d’un M8 sans tourelle, le dessus de la caisse étant entièrement ouvert, le bord de celle-ci étant simplement surélevé par un rebordde 38 cm. Cette configuration lui permettait d’embarquer de cinq à sept hommes assis, ou environ 1 360 kg de matériel une fois les sièges retirés. Les premiers exemplaires furent dotés d’une mitrailleuse M2 de 12,7 mm avec un support annulaire, mais, peu d’unités en ayant le besoin, celle-ci fut retirée du modèle standard en août 1943, les troupes pouvant en installer une sur le terrain si nécessaire. ![]() T69 Multiple Guns Motor Carriage : En plus du T20 et du T26, une troisième version était prévue dès décembre 1942 pour remplir le rôle de véhicule anti-aérien. Le T69 était un M8 dont la tourelle d’origine était remplacée par une tourelle électrique développée par Maxson Corporation et armée de quatre mitrailleuses M2 de 12,7 mm. Les essais ne fournirent cependant pas les résultats escomptés et l’Antiaircraft Board lui préfèra finalement le M16 MGMC24. ![]() La Maquette: Le kit sorti en 1998 est de facture Tamiya, c'est à dire excellent, pas de 3000 pièces à monter dont 10 pour chaque roue ![]() ![]() Donc peu de chose à montrer ce week end: ![]() ![]() amitiés hubert c'est qui les seuls qu'ont envahi l'Angleterre, vaincu la Prusse, et entrés à Moscou hein!! c'est qui ?....ben c'est nous !!
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![]() Lieutenant ![]() |
Salut Hubert,
Belle présentation, très complète, ![]() ![]() ![]() Pour ma part j'ai presque terminé le châssis, je posterai des photos ce soir, ![]() |
![]() Lieutenant ![]() |
Hello, voici le chassis /moteur monté ... quel prise de tète
![]() Mais bon, c'est une bonne chose de faite, je verrai à peut etre pencher un peu le véhicule pour qu'on puisse voir un peu le dessous. Il me reste le câblages de frein, il faut que je regarde ce que je trouve; ou qu'une bonne âme me post un plan, ou une photo, ![]() ![]() Le plan : Et le châssis; on voit les traces des points d'ancrage, mais tout est poncé et lisse, même si ces traces laissent penser le contraire, ![]() Voila, c'est bon pour aujourd'hui, ![]() |
Merci Bruno pour ta proposition je veux bien tes photos du poste de conduite même si on trouve beaucoup de photos sur le net un peu plus de documentation n'est jamais de trop. Par contre je suis désolé je n'ai rien à te proposer sur le camion Mercedes Benz, j'ai regardé dans ma doc mais je n'ai trouvé que deux ou trois photos prises de loin et pas de documentation technique ça avait l'air d'être un véhicule assez rare amitié Hubert
c'est qui les seuls qu'ont envahi l'Angleterre, vaincu la Prusse, et entrés à Moscou hein!! c'est qui ?....ben c'est nous !!
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![]() Lieutenant ![]() |
Salut Hubert, t'inquiètes pas pour le Mercedès MB 1500, Bébert m'a dit que c'était répandu, et je vais finir par avoir les infos,
![]() Voici les photos intérieure de la M8: Bonne journée, ![]() ![]() |
![]() Sergent chef ![]() |
Bonjour Bruno,
Que des engins restaurés : [url] ![]() [url] ![]() [url] ![]() [url] ![]() [url] ![]() [url] ![]() [url] ![]() [url] ![]() Amitiés maquettistes, Patrice. |
Salut à toutes et tous,
Le travail du week end avec l'intérieur du bestiau, l'avantage, c'est qu'on trouve beaucoup de photos sur le net (et merci à Bruno pour les siennes), l'inconvénient, c'est qu'il y a pas mal de vides dans les modèles restaurés, on arrive néanmoins à remarquer les grandes lignes. Je pense qu'il manque une deuxième boite de dérivation côté droit, je vais peut-être la rajouter même si on ne verra pas grand chose. ![]() ![]() ![]() amitiés hubert c'est qui les seuls qu'ont envahi l'Angleterre, vaincu la Prusse, et entrés à Moscou hein!! c'est qui ?....ben c'est nous !!
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![]() Lieutenant ![]() |
C'est très joliment détaillé cet intérieur, ça habille bien,
![]() ![]() Pour ma part je n'ai pas trop avancé, j'ai plus travaillé sur le Mark IV. J'ai juste commencé l'aile du Horsa, en créant les dégâts avec l'aide de photos trouvé sur le net et dans différent livres et revues. Je ne veux pas trainer à la commencer car il y a du travail pour reproduire la structure abimé, et surtout, réfléchir à l'intégration dans le décors. J'ai trouvé 2 photos intéressante qui vont me guider. Au passage je remercie Patrice pour les photos des dessous du véhicule Allemand, et Olivier pour les photos du bocage; ![]() ![]() |
![]() Sous lieutenant ![]() |
Très propre ce détaillage interne
![]() Les restaurations de véhicules peuvent parfois être sujettes à caution ![]() |
Arrrhhh ! Bravo !
Du travail qui me refroidit de faire une M8/M20 ! En tout cas ton travail, je le prendrais comme référence ! Eric |
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Bravo les gars pour votre travail de recherches et de partage. Bonne poursuite des détails en espérant voir la suite rapidement !!;))))
ETRE ET DURER |
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Salut Éric, si tu ferme les trappes avant, pour une M8, le kit tamiya est excellent, par contre, c'est plus difficile pour une M20 car le dessus est beaucoup plus ouvert . c'est qui les seuls qu'ont envahi l'Angleterre, vaincu la Prusse, et entrés à Moscou hein!! c'est qui ?....ben c'est nous !!
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Salut Franz, oui toujours pareil, on voit de grosses différences selon les cas, Et puis il est possible que selon les lots il y ait eu quelques améliorations au fur et à mesure des retours du terrain d'où quelques différences. c'est qui les seuls qu'ont envahi l'Angleterre, vaincu la Prusse, et entrés à Moscou hein!! c'est qui ?....ben c'est nous !!
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Jolis projets les aminches
![]() ![]() @+ ![]() Un bon croquis vaut mieux qu'un long discours
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![]() Lieutenant ![]() |
Hello, j'avance sur les impacts de l'aile du Horsa, après avoir observé des photos et lu pas mal de témoignages. Donc je souhaite représenter une rafale de coup de Flak et un coup au but qui a arraché l'aile. Ces planeurs étaient construit en bois, recouvert d'une toile enduite.
Cela va permettre un travail intéressant entre la structure bois interne et externe, la toile décollé proche des impacts, et la différence de couleur intérieur / extérieur. Les impact sont légèrement décalé entre l'intrados et l'extrados, du à l'angle de tir des canons de Flak; mais le gros travail consiste à affiner sérieusement le plastique pour revenir à une épaisseur correspondant a peu près à du contreplaqué pas trop épais. Le plastique fait 2mm d'épaisseur, et je redescend à peu près à 0,5/0,4 mm. Tracé des impacts et perçage approximatif de la forme pour faciliter la découpe. La base de la pièce d'aile a été découpé à l'aide d'un disque monté sur une mini perceuse. Vu permettant de voir la différence d'épaisseur de plastique, avant / après. Il reste encore à affiner. L'ensemble des impacts sur les deux moitié d'aile. Vu de l'intérieur: l'affinage est fait à la mini perceuse, puis par grattage avec une lame courbe de scalpel. Photo d'inspiration (entre autre). L'affinage des trous est presque terminé ce soir, après un ponçage de finition et vérification de la constance de l'épaisseur, je vais pouvoir attaquer la structure interne. ![]() ![]() |
![]() Sous lieutenant ![]() |
Décidément , après un char avec un gros trou maintenant une aile d'avion arrachée
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Ça commence bien tout ça, en plus tu vas t'attirer les bonnes grâces de sa sainteté Vanya 1er sur le coup.
Bien vu mon bon Bruno ! Très beau détaillage Hubert ! On a hâte de voir la suite. Christophe
"Le pire dans la vie, ce n'est pas de ne pas avoir réussi, c'est de de ne pas avoir essayé." F. Roosevelt http://lesmaketdechris.blog4ever.com/ |
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Superbe Bruno !!, tu as fait un très joli travail de détaillage vivement la suite !!
c'est qui les seuls qu'ont envahi l'Angleterre, vaincu la Prusse, et entrés à Moscou hein!! c'est qui ?....ben c'est nous !!
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Salut Bruno
Je me demande si pour ton aile ça n'aurait pas été plus vite de refaire directement l'aile en profilés carte plastique, en ne détaillant que les parties autour des impacts Mais cela rend déjà très bien Fayz ce que veult!
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Mais il casse toutes ses maquettes le petit Bruno
![]() ![]() ![]() Thierry |
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![]() Lieutenant ![]() |
C'est que j'ai acheté le dernier ouvrage de notre grand timonier électroluminescent, son altesse Vania 1er :" Le maquettisme à travers les épaves et la destruction", ![]() ![]() ![]() Merci pour vos com, ![]() ![]() J'ai aussi un livre qui présente un diorama Anglais avec une aile de Horsa cassé. L'auteur n'a pas détaillé la structure autant qu'elle l'est en réalité, et ça rend déjà très bien. J'attend un colis avec les sections d'Evergreen qui me manquait pour refaire tout ça, j'ai hâte de commencer; mais je réfléchit à l'organisation de travail par rapport à l'assemblage et la peinture. ![]() ![]() |
Boudiou, cela part fort ce truc, z'ont l'air sérieux côté doc les petits loups!
![]() ![]() ![]() Ne mollissez pas les gars, on veut du sang! Et puis Hubert, puisque tu as réussi à identifer tes soldats (beau travail de recherche!) côté conversion sur le visage des figurines tu vas avoir un sacré taf... ![]() ![]() ![]() ![]() A+
Gilles(Lostiznaos) On dira ce qu'on voudra, il faut admettre que l'histoire des blindés s'arrête à la fin des années 30... |
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![]() Lieutenant ![]() |
Coucou,
Voici les continuité du travail sur l'aile réalisé dans le week-end. En premier lieu il faut une vu de la structure: Puis on retrace la structure au crayon de papier,(en fait je l'avais tracé au début ,pour positionner les impacts sans tomber sur la plus grosse structure plastique de la maquette) et on affine l'épaisseur du plastique, à la fraise, et au scalpel en grattant le plastique ... c'est long mais indispensable, car si on laisse les 2 mm de plastique, ça correspond à 70 mm de bois, ça n'aurais pas planer longtemps... On trace les partie à enlever de la structure de la maquette; il suffira de mettre un coup de pince coupante de chaque coté, puis on casse délicatement avec une pince plate. On trace aussi, et surtout , la structure interne maintenant que le poncage est terminé. Pour la structure, j'ai conserver la pièce du kit qui se situe au départ de l'aile, puis je l'ai recoupé et rétrécie; pour la placer plus à l'intérieur (plus on s'approche de l'extrémité de l'aile, plus la structure est petite). Tout le reste sera refait en profilé plastique. Voila, ça prend forme, et maintenant je vois plus ou je vais, car au début, c'était encore un peu flou. ![]() ![]() |
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