[Montage en cours] Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls" - Le décor

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PéDéGé
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Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls" - Le décor

Message par PéDéGé »

Notre histoire commence par une belle histoire d'amour, celle de Paulette, institutrice, passionnée de géographie, et de Jean, instituteur, passionné de mathématiques.
Nos deux tourtereaux se marièrent au milieu des années 1800, puis eurent 2 enfants.
La première fut prénommée Colline, sur un caprice de sa mère.
Lorsque naquit le second enfant, ce furent d'houleuses joutes verbales qui égayèrent le foyer "Tu as voulu l'appeler Colline, alors je choisirai le prénom du petit!".

Jean finit par avoir le dernier mot, mais je vous laisse imaginer le soucis pour l'état civil...
"Non, vous ne pensez tout de même pas que l'on va enregistrer Hypoténuse comme prénom !" s’écriât le maire du village.
Jean eut une nouvelle fois le dernier mot, simplement parce qu'il avait menacé monsieur le maire de dévoiler la liaison de celui-ci avec une jeune fille du village.

Hypoténuse grandit paisiblement dans les montagnes des Baronnies, au pied du Mont Ventoux, passionné par la musique et la nature.
Il s’engagea très jeune dans l'armée. Hélas, son charme l’entraîna dans une histoire, certes romantique, mais bien moins belle que celle de ses parents.
Un soir d'été, il rencontra une belle femme, plus âgée que lui, lui conta fleurette et révisa ses gammes avec la galante durant toute la soirée, et même plus.
Quelle ne fut pas sa surprise d'apprendre que non seulement celle-ci était la femme du Colonel, mais qu'en plus elle était enceinte.
Devant le scandale qui semblait inévitable, Hypoténuse s'engagea dans la seule voie qui lui permettrait de trouver une nouvelle identité.......La Légion.






Les plus assidus connaissent le principe,
C'est "In Progress"
Autrement dit, ça a pas mal avancé, mais je vous laisse le loisir d'imaginer la suite :quest:
Dernière modification par PéDéGé le dim. 08 août 2021 13:51, modifié 1 fois.
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.

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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Normandyard »

C'est vrai qu'à la Légion, c'est carré. :sors:
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par bruno ginocchio »

J'aime bien tes devinettes, :-) . Je pense à Camerone ... :quest: .
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Bruno COLLIN »

bruno ginocchio a écrit :J'aime bien tes devinettes, :-) . Je pense à Camerone ... :quest: .
Oui, il a donné un coup de main à un manchot...
:sors:
Dernière modification par Bruno COLLIN le lun. 26 juil. 2021 18:42, modifié 1 fois.
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Geoffrey Soulier »

En lisant colline et Paulette, j’aurai pensé à Dien Bien Phu…après, les dates…Verdun pitête ,,,
"When I'm sad, I stop being sad and be awesome instead....true story"
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Phil_MTL »

Si les enfants sont nés vers 1820-30, et qu'ils ont 20 ans vers 1840-50 et que Hypoténuse s'engage dans la Légion après avoir cocufié un Colonel, ça donne ... euh, je donne ma langue au chat (il en voudra pas, mais il ne le sait pas et ça m'arrange de garder ma langue :mrgreen: )
Je trouve aussi la bataille de Camerone, mais mon habileté se limite dans le domaine à ... Google pour les Nuls. :rouge: :wall:
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Lostiznaos »

J'ai quelques éléments mais je ne dirai rien pour ne pas casser le suspens soigneusement entretenu par le maître... :diable: :diable: :diable:
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On dira ce qu'on voudra, il faut admettre que l'histoire des blindés s'arrête à la fin des années 30...
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par ve-jeff »

Le choix est vaste puisque, dans les premières décennies de son existence, la Légion participe : à la conquête de l'Algérie, à une guerre civile en Espagne (pas celle de Franco, une autre), à la guerre en Crimée, aux combats pour l'unification de l'Italie moderne, à l'expédition au Mexique... :docu:

De par sa dimension symbolique (Camerone), le Mexique tient la corde. Mais Jacques nous a habitués aux histoires sortant des sentiers battus. Le suspense est insoutenable. :diable:

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J'lui trouve un goût de pomme ! Y'en a !!!

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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Maquet-Hist »

la guerre de 1870
Jeff

StuG, y a que çà de vrai!


échanges : http://www.warpaints.net/viewtopic.php?f=35&t=11480
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par PéDéGé »

Normandyard a écrit :C'est vrai qu'à la Légion, c'est carré. :sors:
Serge
D'où le carré de l'Hypoténuse :idea:
En fait le titre exact, c'est plutôt "Le dernier carré d'Hypoténuse", et ce n'est pas Camerone.....
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.

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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par bison126 »

Si Paulette et Jean se marient au milieu des années 1800, cela fait donc environ 1850. Les enfants peuvent être nés entre 1851 et 1855. Cela exclut donc Camerone qui a eu lieu en 1863.
Rien ne le dit mais si Paulette et Jean sont français, le fiston ne peut théroiquement pas s'engager à la légion, réservée aux vrais étrangers lors de ses premières années d'existence. :clin:
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Bruno COLLIN »

Artenay ? Sainte Suzanne ?
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Normandyard »

C'est vrai que la région d'Orléans en 1870 ..............................
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Bruno COLLIN »

Les 2 seules batailles de la Guerre de 70 auxquelles la Légion a pris part.
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par christophe 24 »

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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par bruno ginocchio »

Le suspens est insoutenable ... J'avais proposé Camerone tout en me disant que c'était trop facile, et que "Tonton devinette" nous avais forcement concocté quelque chose de plus complexe :-) .
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Normandyard »

Un petit résumé de l'engaggement de la Légion Etrangère en 1870-1871
trouvé sur le site : https://www.legionetrangere.fr/index.ph ... -1870-1871

La guerre franco-allemande, parfois appelée guerre franco-prussienne ou guerre de 1870, opposa le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés. Le conflit, qui dura du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, marqua le point culminant de la tension entre les deux puissances, résultant de la volonté prussienne d'unifier l'Allemagne, qui était alors une mosaïque d'États indépendants. Il se termina par une défaite française qui entraîna la chute du Second Empire français et de Napoléon III ainsi que la perte du territoire français de l'Alsace-Moselle (appelée parfois Alsace-Lorraine). Côté allemand, ce fut un élément primordial de l'unification allemande, initiée par le chancelier Otto Bismarck et le point de création de l'Empire allemand. Cette guerre (avec la perte de l'Alsace-Lorraine) engendrera longtemps un sentiment revanchard français, notamment au début de la Première Guerre mondiale.

19 juillet 1870 : la France déclare la guerre à la Prusse.
◦Malgré son ardent désir de participer à cette campagne, le Régiment étranger doit rester en Algérie pour remplacer les troupes dirigées vers la Métropole. En effet, les Régiments de Tirailleurs, de Zouaves, d’Infanterie légère, de Chasseurs d’Afrique, de Spahis prennent la direction de la Mère Patrie.
◦Le gouvernement attache de l’importance à cette soi-disant exclusive qui interdit le territoire national à ceux qui, partout ailleurs, ont donné d’éclatantes preuves de fidélité.
◦Le peuple croit à l’alliance avec l’Italie et l’Autriche et ne doute pas à la victoire de l’Empire français sur la Prusse.
◦Le Maréchal Le Bœuf, ministre de la Guerre, étire soigneusement tout au long de la frontière de l’Est les 240 000 hommes des troupes de campagne.
◦A Berlin, le Maréchal comte Helmuth von Moltke examine les diagrammes représentant la concentration en masses profondes de ses trois armées, 518 000 hommes.

22 août 1870 : à l’annonce des désastres de Frœschwiller et de Forbach, un décret signé par l’impératrice régente ordonne la formation, en France même, d’un 5e Bataillon du Régiment étranger, destiné à recevoir des étrangers qui se sont engagés pour servir sous le drapeau français. Le Bataillon est mis sur pied dans le courant septembre à Tours. Son commandement est donné au chef de bataillon Victor-Joseph Arago, un brillant officier de l’Armée d’Afrique.
A Tours, avec les Autrichiens, Suisses, Belges, Espagnols, Valaques, Polonais, Italiens et autres, accourus se placer au service de la France, huit compagnies peuvent être constituées.
◦Un comte hollandais, M. de Limburg-Stirum, est rentré exprès d’Amérique pour se battre. Un fils du Céleste Empire s’est présenté ; il gagnera au feu ses galons de sergent. Un jeune Anglais de vingt ans, Horatio Herbert Kitchener, le futur comte de Khartoum, est venu s’engager à la Légion Etrangère.
◦Cinq officiers sont admis à titre étranger. Parmi eux, le sous-lieutenant Kara, le prince Karageorges, ancien élève de Saint-Cyr, futur roi Pierre 1er de Serbie.

Pour la première fois depuis la création de la Légion Etrangère, des unités formées d’étrangers, engagés volontaires pour la durée de la guerre, combattent dans la Métropole. Les légionnaires vont se battre avec courage et acharnement ; par deux fois, la Légion va couvrir le décrochage d’autres unités et donner, en France, la preuve de sa valeur.

15 septembre 1870 : dès que le 15e corps est formé dans la région de Tours, le commandement prussien distrait du blocus de Paris un détachement de 20 000 hommes, commandé par le général prussien von der Thann.

18 septembre 1870 : le ministre de la Guerre prescrit l’envoi en France des 1er et 2e bataillons du Régiment étranger. Les sujets allemands n’y figurent pas. Ils sont remplacés par les légionnaires d’autres nationalités. Les préparatifs du départ se font dans l’enthousiasme général. 2 000 légionnaires, en provenance de Sidi-Bel-Abbès, constituent les 1er et 2e bataillons du Régiment Etranger, destinés à combattre en Métropole.

4 octobre 1870 : les premières compagnies arrivent à Oran.

7 octobre 1870 : Léon Gambetta quitte Paris en ballon pour rejoindre Tours. Il lève en masse des hommes pour les armées de Province destinées à libérer Paris.

8 octobre 1870 : c’est l’embarquement des légionnaires vers la France.

10 & 11 octobre 1870 : le général prussien von der Thann attaque à Artenay, à 30 kilomètres au nord d’Orléans. Les Bavarois bousculent la résistance française et menacent Orléans.
•Devant Orléans,la 1ère brigade de la 2e division, sous les ordres du général d’Ariès, composée du 5e bataillon de la Légion étrangère, du 5e bataillon de marche de Chasseurs et du 3e bataillon du 39e de ligne, arrive dans la nuit du 10 au 11.
•La 2e division fait partie du 15e Corps, formé le 15 septembre par la délégation de Tours et placé sous le commandement du général Joseph de la Motte-Rouge.
•Le 5e Bataillon de la Légion Etrangère, est formé avec des volontaires enthousiastes, prêts à combattre pour la Patrie qu’ils ont choisie sous les plis du drapeau tricolore. Leur moral est au plus haut. Ils sont venus pour se battre.
•Le 39e de ligne est une unité solide, héritier d’un régiment étranger levé en Belgique en 1629 et devenu français en 1647. Ce régiment arrive d’Algérie après avoir combattu en Crimée.
•Le 5e B.M. de Chasseurs émane du glorieux 5e B.C.P., glorieux bataillon commandé par Canrobert en 1842. Il a combattu en Algérie, en Crimée et en Italie.
•Légionnaires, lignards et chasseurs campent sur le mail, large boulevard périphérique, lorsqu’ils reçoivent l’ordre de se porter sur la route de Paris, à la sortie nord de la ville.
•Sitôt après le mail, en direction de Paris, s’ouvre le faubourg Bannier, longue enfilade rectiligne, bordée de maisons basses donnant le plus souvent sur des jardinets et parfois des enclos de vigne. Ce faubourg représente l’axe d’accès privilégié pour pénétrer au cœur d’Orléans. Pour se couvrir et préparer son dispositif de défense, le général d’Ariès ventile sa brigade : légionnaires dans le faubourg même, chasseurs à gauche et lignards à droite.
•Le feu des Bavarois ne cesse de croître ; les balles, bien que venues de loin, crépitent sans interruption, piquetant les murs et les façades.
•Le 5e Bataillon se bat pied à pied pour défendre les accès de la ville. Les légionnaires sont postés aux lisières du village d’Artenay, en position du tireur couché dans les labours, position du tireur à genoux derrière le moindre abri. Les légionnaires résistent à une première charge des uhlans, puis à un bombardement d’artillerie, suivi par une deuxième charge des uhlans. Des morts et des blessés parsèment les labours. A hauteur de La Chapelle-Vieille, les trois officiers de la 2e compagnie sont tués presque simultanément.
•L’ennemi est au contact. Retranchés dans les maisons ou derrière une murette, les légionnaires ajustent les silhouettes qui ne cessent de se multiplier. Leurs chassepots bien maniés sont des armes redoutables. Un sergent, tireur d’élite, s’est posté dans une chambre mansardée d’un étage. Il met des dizaines de Bavarois hors de combat. Non loin, un Belge, Joseph Feront, se montre presque aussi expert que lui.
•A quinze heures, debout sa canne à la main, le commandant Arago se déplace, donne les ordres. Au cœur des Aydes, il est frappé au cou par un éclat d’obus. La blessure est mortelle. La carotide est tranchée. Le capitaine de Morancy prend le commandement.
•Mais les ailes ont fléchi en fin d’après-midi du 11 et bientôt les défenseurs sont tournés. La nuit approche avec de mauvaises nouvelles ; le 15e Corps s’est replié sur la rive gauche de la Loire. Il n’y a plus qu’à sonner la retraite pour tenter de rompre l’encerclement ; mais les légionnaires la refusent. Il leur faut renouveler l’ordre par trois fois pour qu’ils se décident à reculer pas à pas, embrasure par embrasure, maison par maison, répondant avec usure au feu des Bavarois qui les pressent au nord comme à celui des Prussiens qui, au sud, cherchent à leur couper la route. Les deux-tiers du bataillon sont hors de combat quand les assaillants parviennent à se donner la main au dessus d’un dernier monceau de cadavres. La nuit tombe lorsque les survivants du 5e Bataillon atteignent la barrière d’octroi. La lourde grille se referme aussitôt derrière eux. Dans l’obscurité qu’illuminent les arrivées d’obus, la fusillade se poursuit sans interruption. Les survivants du bataillon, ensemble ou dispersés, mettant à profit la nuit et le désordre du combat, traversent vaille que vaille les lignes bavaroises pour vaincre l’encerclement et joindre les troupes amies au-delà de la Loire ; six officiers y parviennent. Le prince Karageorges parvient à s’éclipser, déguisé en meunier.
Avec leur chef, le commandant Arago, cinq officiers sont tués au milieu de leurs légionnaires : le capitaine Charnaux, les sous-lieutenants Kaczkowski, Fay, Young de Cristofeu et Kurnevitch.
•600 légionnaires gisent aux Aydes, dans le faubourg Bannier, près de la gare des Aubrais ; 300 sont tombés aux mains de l’ennemi ; 350 à 400 sont parvenus à gagner la rive gauche de la Loire. Le fleuve leur assure dans l’immédiat un relatif écran protecteur.
•Le 3e bataillon du 39e de ligne a 329 tués et blessés.
•Le 5e bataillon de marche de chasseurs perd environ 500 tués et blessés.

11 octobre 1870 : Toulon est en vue ; les légionnaires sous les ordres du colonel Deplanque touchent cette terre de France où ils vont avoir l’honneur de combattre.

13 octobre 1870 : les deux Bataillons sont affectés à la 2e Division du 15e Corps d’Armée pour former la 1ère Brigade avec le 5e bataillon de la Légion Etrangère et le 35e de Ligne ;le 5e bataillon se joint aux deux bataillons de marche formés en Algérie pour former un régiment étranger de marche. Les légionnaires se battent au cœur d’un hiver d’une extrême violence.

19 octobre 1870 : le Régiment de marche de la Légion Etrangère, à trois bataillons, rejoint à Pierrefitte, près de Bourges, l’armée de la Loire du général d’Aurelle de Paladines qui remplace le général de la Motte-Rouge, estimé dépassé.

28 octobre 1870 : le Régiment étranger de marche se trouve sur la rive droite de la Loire. Il est question d’une part de reprendre Orléans par une manœuvre en tenaille, d’autre part de déclencher une grande offensive pour rompre l’encerclement de Paris.

9 novembre 1870 : la bataille de Coulmiers.
•Par un froid glacial, les 60 000 hommes de l’armée de la Loire, sous le commandement du général d’Aurelle de Paladines, tombent sur les 20 000 hommes du général von der Thann à Coulmiers, à 15 kilomètres à l’ouest d’Orléans. Les Français ont l’avantage du nombre et le commandement garde les légionnaires en réserve.
•Les Français prennent une revanche sur les Bavarois.
•L’ennemi subit un grave revers et se voit à son tour d’abandonner Orléans.
•Ce n’est qu’en fin de journée qu’il est fait appel aux légionnaires pour clôturer une victoire qui rouvre la porte d’Orléans occupée depuis le 11 octobre. Le Régiment étranger entre dans Coulmiers en livrant quelques combats.
•Quarante-huit heures plus tard, les légionnaires pénètrent dans Orléans, talonnant les arrière-gardes ennemies.
•Quelques jours plus tard, les unités occupent l’orée nord de la forêt d’Orléans, vers Gidy.
•La marche vers Paris s’organise mais les déplacements successifs témoignent de l’indécision qui préside à la manœuvre.
•Une gravure d’époque représente la bataille de Coulmiers.

28 novembre 1870 : l’Armée de la Loire, qui essaie de faire mouvement sur Paris pour dégager la capitale assiégée, essuie un premier échec à Beaune-la-Rolande.

2 décembre 1870 : le Régiment étranger reçoit l’ordre de s’emparer des villages situés à l’est de la route de Paris. Le 1er Bataillon occupe Ruan ; les 2e et 5e prennent d’assaut Lion-en-Bauce.
•Tout semble bien commencer après un succès du général Chanzy à Villepion. Mais le reste de l’Armée hésite et subit une défaite à Loigny ; elle se replie pour couvrir Orléans menacée une nouvelle fois ; la précieuse Armée se disloque.
•Il ne reste plus qu’à prendre position de part et d’autre de la grande route pour couvrir Arthenay.
•Le mouvement de retraite déjà commencé est protégé par les légionnaires.
•Pour la seconde fois, le lent calvaire vers le sud va se reproduire.
•Le Régiment étranger appartient toujours à la brigade d’Ariès de la 2e division du 15e corps d’armée. Contre-ordres, contretemps, contremarches lui font perdre un temps précieux et le tiennent à l’écart des principaux engagements.
◦Après Loigny, le Régiment se situe en première ligne au centre d’un front de quatre-vingt kilomètres, où 180 000 Français s’efforcent de contenir des effectifs adverses au minimum du double.

3 décembre 1870 : au matin, le Régimentétranger assure la défense d’Artenay puis reçoit l’ordre de se replier, masqué par un rideau de tirailleurs. Les obus prussiens ne cessent de tomber mais les légionnaires ne possèdent que leurs chassepots. Impossible pour eux de contrer les pièces ennemies. Au mieux peuvent-ils tenir à distance les fantassins.
◾Dans l’après-midi, le Régiment se replie sous le feu sur Chevilly, perdant quelques hommes.
◾En fin d’après-midi, il se trouve à Cercottes où le Régiment livre le dernier vrai combat offensif de cette phase de la guerre, à la lisière de cette forêt d’Orléans. Le Régiment bivouaque à Cercottes ; le centre d’Orléans n’est plus qu’à huit kilomètres.
•Mais les unités voisines, une fois de plus, lâchent pied et la lutte devient inutile.
•Il ne peut plus s’agir que de se replier en bon ordre, sous les obus qui tombent. Le tonnerre des canons Krupp et le volume de la mousqueterie ennemie font comprendre que les Prussiens et les Bavarois sont revenus en force. Mais l’ennemi le plus impitoyable est le froid intense.

4 décembre 1870 : à l’aube, à Cercottes, l’ennemi devient pressant ; tout le régiment occupe le sous-bois en lisière septentrionale du village. Le régiment de marche, toujours en arrière garde, reçoit l’ordre de charger à la baïonnette. Une fois de plus, il faut donner aux troupes du général d’Aurelle de Paladines en retraite le temps de franchir la Loire.
•Un combat confus s’engage avec les avant-gardes prussiennes. La Légion Etrangère perd le capitaine de Labarrière et plusieurs légionnaires avant qu’intervienne l’ordre de décrocher à nouveau. Toujours la hantise d’être tourné par l’avance massive des Prussiens qui déboulent en force pour s’emparer des batteries françaises implantées à Cercottes.
•La retraite du Régiment étranger s’effectue en échelons par bataillon. Les obus, qui s’abattent par salves, ne perturbent pas un mouvement où la solidité légionnaire devant le danger n’est pas un vain mot.
•A quatorze heures, le Régiment retrouve les Aydes. Les chassepots sont toujours aussi efficaces mais l’intensité du feu prussien fait mal. L’adjudant Cervoni est tué ; le médecin Tropsewski est mortellement blessé. Les légionnaires ne cèdent pas un pouce de terrain mais sur leurs flancs la poussée adverse enfonce des coins.
•Un peu avant seize heures, il leur est à nouveau prescrit de décrocher. Repli encore en bon ordre, en tiroir le long du faubourg Bannier.
•A la nuit tombée, les légionnaires abordent la barrière d’octroi et se retranchent sur les boulevards extérieurs. Un appel sommaire laisse apparaître que 200 légionnaires, au moins, sont portés disparus à la suite de ces combats du 4 décembre.
•Un moment de répit permet de faire chauffer un peu de café, breuvage hautement apprécié vu la température ambiante. Chacun se prépare en vue de la journée du lendemain qui s’annonce chaude. Les légionnaires sont prêts à défendre la cité de Jeanne d’Arc.
•Mais sur l’aile gauche, le 20e corps d’armée est enfoncé. Les Prussiens, par la brèche ouverte, déferlent sur Orléans. Pour éviter une destruction de la ville, le général d’Aurelle de Paladines, ordonne une évacuation immédiate.
•Vers vingt-trois heures, alors que les légionnaires, la tête sur leurs sacs, commencent à s’assoupir, à l’exception des guetteurs, une bourrade brutale réveille les dormeurs : ‘’Debout ! en avant, vite !’’.
•Il n’est pas minuit lorsque la colonne du Régiment étranger traverse le pont d’Olivet au milieu d’une cohue générale et passe sur la rive gauche de la Loire. Dans la précipitation et l’obscurité, quelques avant-postes ne sont pas alertés. Ceux-là sont faits prisonniers dès le lendemain.

Pendant la nuit du 4 au 5 décembre, Orléans retombe aux mains des Allemands.
Pendant que les troupes du général d’Aurelle de Paladines passent au sud de la Loire, l’aile gauche de l’Armée de la Loire, sous les ordres du général Chanzy, réussit à se maintenir sur la rive droite.
A l’issue de cette défaite, l’Armée de la Loire est scindée en deux. La seconde armée se forme sous le général Chanzy avec les 16e et 17e corps d’armée. Une autre, qui prendra le nom d’Armée de l’Est, se constitue sous le général Bourbaki, dans la région de Bourges, avec les 15e, 18e et 20e corps d’armée, soit environ 100 000 hommes. Le 21e corps d’armée de Lyon rejoindra l’Armée de l’Est.
Le général Chanzy attaque les Allemands à Marchenoir et à Beaugency avant d’être obligé de retraiter jusqu’au Mans, tombeau de son Armée.

5 décembre 1870 : le Régiment étranger quitte Orléans ; malgré le sac, le fusil et les jambes lourdes, les kilomètres défilent. Le Régiment parcourt 40 kilomètres et atteint La Motte-Beuvron.

6 décembre 1870 : après un court répit, le Régiment reprend la route de Salbris, à 20 kilomètres.

7 décembre 1870 : la Légion Etrangère perd un officier, Fraezewski.

8 décembre 1870 : après 50 kilomètres, le Régiment atteint Bourges. Quarante centimètres de neige recouvrent la capitale du Berry. La nuit, la température chute à -10°/-15°. L’eau est gelée. Le pain manque. Dans ces conditions, les bivouacs ne permettent guère de se refaire. Mais rien n’altère la stricte rigueur militaire du Régiment étranger. Il tranche par son stoïcisme et sa tenue de parfaits professionnels.

17 décembre 1870 : le 5e Régiment, formé en France, comptait 1 600 hommes ; les deux Bataillons venus d’Afrique, 2 000 hommes. Le Régiment étranger ne compte plus que mille hommes sur les 3 600 engagés au début de la campagne. Les pertes sont donc estimées à 2 600 morts tués au combat ou des suites de leurs blessures, blessés ou malades, prisonniers ou déserteurs.

18 décembre 1870 : à La Chapelle Saint-Ursin, le Régiment incorpore 2 000 jeunes recrues, venues des dépôts de neuf régiments de ligne, presque rien que des Bretons. Les légionnaires aguerris forment le bataillon bleu tandis que les jeunes recrues bretonnes forment le bataillon blanc. Le Régiment étranger va poursuivre sa route sans trop se préoccuper de ses recrues bretonnes.

Fin décembre 1870 : l’Armée repasse la Loire et de nouveau la Légion protège la retraite en livrant de durs combats d’arrière-garde. Si les contre-attaques à la baïonnette tiennent l’ennemi à distance, le froid impitoyable n’accorde aucun répit. Il neige presque chaque jour et les nuits sont plus atroces encore sous les tentes qui ne constituent que des abris dérisoires.

Fin 1870, en Algérie, les 3e et 4e Bataillons du Régiment étranger demeurent en Algérie où déjà, se manifestent les premiers signes de l’effervescence. Afin de montrer aux Arabes que l’Algérie n’est pas dégarnie de troupes, des colonnes mobiles formées par des unités du Régiment Etranger, parcourent les Hauts Plateaux et les régions agitées.

7 janvier 1871 : la Province apprend que les Allemands ont commencé à bombarder Paris.
◦Une nouvelle tentative pour rompre l’encerclement de Paris est décidée. Ce sera la mission de l’Armée de l’Est dont le commandement est confié au général Bourbaki. Le général reçoit instructions de se porter au secours de Belfort assiégée et puis de remonter vers le nord afin de couper les communications arrière des Allemands qui investissent Paris.
◦Le 15e corps d’armée, auquel appartient de Régiment étranger, avec son fidèle compagnon, le 39e de ligne, est affecté à cette Armée de l’Est.
◦Le Régiment Etranger reçoit l’ordre de prendre le train en gare de Vierzon, destination Montbéliard. Mais les nombreux trains qui se dirigent vers l’Est roulent avec une lenteur désespérante sur les voies uniques. Les hommes souffrent du froid et du manque de nourriture.
◦Tout ceci permet aux Allemands de prévenir la manœuvre française en organisant des lignes de défense à l’ouest de Belfort et même de commencer un mouvement enveloppant l’Armée de l’Est. La ligne établie par les Allemands consiste en une série de coteaux fortifiés s’étendant de Montbéliard à Chenebière en passant par Héricourt, front de 20 kilomètres défendu par 132 canons de campagne, 34 pièces de siège et 45 000 hommes commandés par le général Werder, le vainqueur de Strasbourg.
◦À la tête des troupes hâtivement entraînées et mal équipées de l'armée de l'Est, le général Bourbaki tente de lever le siège de Belfort. Cette opération est obérée par de considérables problèmes de ravitaillement, en vivres notamment.

Du 8 au 14 janvier, le Régiment étranger est immobilisé en gare de Dijon avant de s’éloigner enfin pour la région de Belfort. Rude épreuve, dans des wagons à bestiaux, par une température nocturne de – 15°.Débarqués à Clerval, à une vingtaine de kilomètres de Montbéliard, les légionnaires sont aussitôt engagés.

14 janvier 1871 : le Régiment étranger avec son inséparable 39e de ligne, est chargé d’emporter les hauteurs de Sainte-Suzanne, à deux kilomètres à l’ouest de Montbéliard. Malgré les difficultés du terrain et du temps, les légionnaires s’élancent à l’attaque. Ni le verglas, ni les tourbillons de neige, ni la densité de la fusillade allemande ne peuvent les arrêter. Au soir d’un terrible combat, ils atteignent et dépassent même leur objectif. Les Allemands doivent abandonner Montbéliard. Les vainqueurs ont un ravitaillement assuré pour quelques jours.
◦De ce succès, le général Peytavin, commandant une division voisine et observateur bien placé, déclarera ‘’La Légion a fait le travail d’une division’’.
◦Mais cette victoire reste sans lendemain car les opérations menées par le général Bourbaki, qui ne reçoit plus de munitions, sont aussi désastreuses que celles de l’Armée de la Loire. Les Prussiens se maintiennent sur Héricourt et le général Bourbaki doit commencer à reculer sur Besançon. Son armée se désagrège.
◦Le Régiment étranger doit quitter Montbéliard et se retrouve sur le plateau de Sainte-Suzanne.
◦Le général Bourbaki envisage de dégager Belfort en l’abordant par le nord-ouest et l’ouest, avec le Régiment étranger au point charnière de l’opération. Mais les Français n’ont plus la supériorité numérique. Les batteries prussiennes surclassent l’artillerie française. La Lizaine, en crue et aux eaux glacées, oppose un fossé difficilement franchissable. Dans cette tentative de percée vers Belfort, le Régiment étranger se voit confier la mission de conserver le plateau de Sainte-Suzanne. A l’occasion, il lance une attaque coûteuse pour enlever une grosse batterie prussienne prenant de flanc la progression française. Là encore, un cours d’eau infranchissable bloque l’élan des légionnaires.

15 janvier 1871 : la Légion Etrangère perd un officier, Latestère.

18 janvier 1871 la Légion Etrangère perd un officier, Caumée.

19 janvier 1871 : Belfort n’est pas secouru. Montbéliard doit être abandonnée. L’armée de l’Est amorce son repli vers le Sud. Sur ordre de repli général, l’abandon du plateau de Sainte-Suzanne coûte cher. La compagnie de grande garde, la 7e compagnie du 5e bataillon est encerclée ;la Légion Etrangère perd à Lisaine l’officier payeur, Tricot.
◦Le général Bourbaki résiste devant les Prussiens mais il se jette avec ses troupes en Suisse.
◦A la fin de la campagne, alors que le gros de l’armée de l’Est s’oriente vers l’est et Pontarlier, la 2e division pique plein sud vers Baume-les-Dames, afin de participer à la défense de Besançon. Le Régiment étranger, avec le 39e de Ligne, participe à la défense de Besançon.

28 janvier 1871 : l’armistice est signé. Le Régiment étranger se trouve devant Besançon, toujours avec le 39e de ligne.

Pendant la Guerre 1870-1871,la Légion Etrangère perd un tiers de ses effectifs engagés : 14 officiers, 52 sous-officiers et 864 légionnaires, soit le tiers des effectifs engagés.

Lors de cette guerre franco-allemande de 1870-1871, les légionnaires se portent au secours de la France menacée et du 10 octobre 1870, date de leur premier engagement à Orléans contre les Bavarois, jusqu’au 15 juin 1871, date de leur embarquement à Toulon pour regagner l’Algérie, ils partagent les misères et les souffrances de l’armée française. A l’armée de la Loire puis à l’armée de l’Est, ils sont de tous les engagements. Devant Orléans, à la Croix-Briquet, ils font l’admiration de leurs adversaires et à Villersexel celle de leurs chefs.

Serge
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Michel Audiard
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par PéDéGé »

Bon.................

Mariage en 1840
Enfant en 1861 et 1862
On peut dure que ça nous fait 1882 environ


Tout est parti d'un vieux coffret Airfix

Image

Il n'y aura pas de fort,mais plutôt ça

Image


J'en profite pour tous vous remercier
J'en aurai appris pas mal sur la légion
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.

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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Lostiznaos »

Bon sang je me suis trompé... :pend: :pend:
Mais bon, "fort Sahara", c'est comme le château de robin des bois d'Airfix aussi, je l'ai salement bombardé à coup de billes dans ma lointaine jeunesse!
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On dira ce qu'on voudra, il faut admettre que l'histoire des blindés s'arrête à la fin des années 30...
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Phil_MTL »

bison126 a écrit :Si Paulette et Jean se marient au milieu des années 1800, cela fait donc environ 1850. Les enfants peuvent être nés entre 1851 et 1855. Cela exclut donc Camerone qui a eu lieu en 1863.
Rien ne le dit mais si Paulette et Jean sont français, le fiston ne peut théroiquement pas s'engager à la légion, réservée aux vrais étrangers lors de ses premières années d'existence. :clin:
Oups :engu: j'ai raté le mot "milieu" (des années 1800) dans ma lecture en diagonale : pas ma faute, j'ai lu dans le sens de l'hypoténuse du texte :mrgreen:
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par PéDéGé »

Lostiznaos a écrit :Bon sang je me suis trompé... :pend: :pend:
Pourtant il me semble qu'on était à jeun quand tu as visité mon atelier :langue2:

Lostiznaos a écrit :Mais bon, "fort Sahara", c'est comme le château de robin des bois d'Airfix aussi, je l'ai salement bombardé à coup de billes dans ma lointaine jeunesse!
Je viens juste de revendre mon fort Apache, mais sans les billes :hehe:

Phil_MTL a écrit :
bison126 a écrit :Si Paulette et Jean se marient au milieu des années 1800, cela fait donc environ 1850. Les enfants peuvent être nés entre 1851 et 1855. Cela exclut donc Camerone qui a eu lieu en 1863.
Rien ne le dit mais si Paulette et Jean sont français, le fiston ne peut théroiquement pas s'engager à la légion, réservée aux vrais étrangers lors de ses premières années d'existence. :clin:
Oups :engu: j'ai raté le mot "milieu" (des années 1800) dans ma lecture en diagonale : pas ma faute, j'ai lu dans le sens de l'hypoténuse du texte :mrgreen:
Tu as noté que je n'avais pas précisé que mon Hypoténuse avait pris la tangente après ses soucis?
Je ne voulais pas trop vous embrouiller !
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Normandyard »

Mariage en 1840, ce n'est pas le milieu des années 1800, ça.
Ce n'est pas bien d'enduire d'erreur ses lecteurs. :no2:
Serge
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par bison126 »

20 ans pour faire des enfants ! Ils n'étaient pas pressés :hehe:

Bonne mise en scène.
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par ve-jeff »

Whaaa. La boite Légion Etrangère d'Airfix !!! Un des premiers investissements avec mon (maigre) argent de poche.

Ca nous rajeunit pas...

Voyons voir le dio saharien. Naturellement personne n'avait vu venir cette localisation.

J-F
J'lui trouve un goût de pomme ! Y'en a !!!

Michel Audiard - les Tontons
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par lampoule »

Moi j'ai attendu que les autres trouvent :mrgreen: Ça va encore piquer les yeux :good2: :good2:

Thierry
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par Thierry90 »

ve-jeff a écrit :Whaaa. La boite Légion Etrangère d'Airfix !!! Un des premiers investissements avec mon (maigre) argent de poche.

Ca nous rajeunit pas...
J-F
J'ai encore les miens, peints il y a 45 ans
Ca nous rajeunit pas... (bis)
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par PéDéGé »

Merci à vous tous,

Quelques avancées sur le décor

Image

Image

Image

C'est sans prise de tête
Un morceau de siprorex,
De l'enduit,
La base (recoupée) de mes figurines,
Un caillou
De l'écorce de pin

Pour retrouver naturellement la couleur de la photo du sahara, je vais faire simple
Au village, on a un quartier qui s'appelle les "terres rouges", fastoche
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par panzerknacker »

Alors vraiment pris d'intérêt pour cette devinette de départ, j'ai fait quelques recherches, l'eau à la bouche pour tout ce qui touche la Légion... mais là, je crie au plagiat... Certes les noms ont été lamentablement maquillés mais la situation reste la même... Bref, notre PéDéGé national vient de se fourvoyer dans une ubuesque copie de ce film-là:
Legionnaire.jpg
Legionnaire.jpg (203.66 Kio) Consulté 1773 fois
Non mais des fois, JCVD en Hypoténuse, et pourquoi pas Roland Magdane reprenant le rôle d'Einstein, tant qu'on y est.... :langue: :no2: :no2:

Bon en tout cas, hâte de voir ce projet "PLN"... :super: :super:
ImageIn T-72, we trust!...
Et comme le dit le Sieur Brunault d'Olone: "A l'endroit ou à l'envers, on s'en fout, du moment que ça touche parterre"... Na...
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Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par SebTartar »

Bien la base. :good2:
Mais c'est pas possible, c'est Emile Louis ce mec!?
Je vous préviens, si je le vois conduire un bus, j'appelle les flics!!

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PéDéGé
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Warpaints Asso

Re: Le carré de l'Hypoténuse - 1/35 - "Pour les nuls"

Message par PéDéGé »

Merci les gars

panzerknacker a écrit :et pourquoi pas Roland Magdane reprenant le rôle d'Einstein, tant qu'on y est.... :langue: :no2: :no2:
c'est une bonne idée ça !
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.

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